Dry January : retour d’expérience !

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Je publie cet article alors que je fête mes 5 semaines sans alcool. Ça ne vous paraît peut être pas grand chose. Mais si vous avez l’habitude de boire de l’alcool régulièrement, demandez-vous : depuis combien de temps n’avez vous pas passé 30 jours à la suite sans boire d’alcool du tout ? 

Pourquoi j’ai arrêté l’alcool ? 

« Tu ne buvais pas tant que ça ! » me répond-on souvent. Bah, oui, c’est sûr, quand je vois des amis, je bois 5-6 verres un vendredi soir. Donc oui, quand un pote me voit « je ne bois pas tant que ça ». Mais sur la semaine, je suis à 10-15 verres ! Pas d’alcool du lundi au mercredi soir, dirons nous.

  • Et hop, 1 ou 2 verres de blanc le mercredi parce que c’est sympa ;
  •  2 ou 3 verres le jeudi soir après la natation parce que c’est presque le week-end ;
  • Le vendredi avec des amis ;
  • Le samedi soir rebelote, avec d’autres amis ;
  • Et parfois le dimanche midi : 2 autres verres avec mon conjoint… 

Toutes les semaines. Depuis des années. Rarement moins. Souvent plus, lors de vacances avec des potes, ou en famille… Bref, je bois trop d’alcool. Depuis que j’ai 17-20 ans, je bois le week-end et les vacances en grande quantité. J’ai donc de l’entraînement. 

Et j’ai beau essayer de diminuer : je n’y arrive pas.

Boire juste 1 verre ou 2 à un dîner avec des potes, je n’y arrive pas. À l’apéro : 2 verres de rosés et sur le dîner, 3 verres de vin facile. Puis plus si la soirée rallonge. 

dry january experience

Avec mon mari on aime le vin. On en boit beaucoup. On est généreux, on ouvre toujours plusieurs bouteilles pour le dîner quand on reçoit chez nous. Ça fait partie de nous, c’est notre plaisir. On n’aime pas quand dans les mariages les serveurs rationnent le vin aux tables en mettant 3 plombes pour servir les invités. Il faut qu’il y ait toujours du vin à table ! À volonté !

Alors non je ne suis pas l’alcoolo de service qui finit ivre morte tous les soirs. Je tiens l’alcool. Je n’ai pas l’air défaite au 6è – 7è verre. Je rentre, je me démaquille, je couche les enfants, je me couche. Et le lendemain : oui j’ai un peu mal à la tête, un peu cette sensation d’être vaseuse. Mais ça va. Sauf que depuis 2 – 3 ans, et notamment suite au confinement du Covid où l’on avait encore plus bu tous les soirs, je commence à me rendre compte que je bois systématiquement beaucoup.

  • J’ai de moins en moins de mémoire ;
  • Je zappe souvent un entraînement le dimanche parce que j’ai trop fait la fête la veille.

Bref, j’en ai eu marre de l’alcool. 

La prise de décision

Alors fin décembre 2022 je me suis dit que je tenterai bien le Dry January 2023, mais sans trop y croire. Parce que je n’ai jamais réussi à faire un Dry January en entier. À chaque fois c’est 7-10 jours max ! Et encore… Et cette année, ça n’a pas loupé.

J’ai pratiquement bu tous les soirs de décembre après mon épreuve de natation au Maroc. Parce que plein de fêtes, d’occasions, de soirées aussi où j’avais envie de me prendre un petit verre pendant le dîner ou en préparant le repas avec les enfants à côté… 

Janvier 2023

1er Janvier : on ne boit pas. 2 janvier non plus. Le 3 Janvier, pour se féliciter du jour de rentrée : avec mon mari on a fini la 3e bouteille de Marche -vin italien sublime- qu’on n’avait pas fini au 1er de l’an avec nos potes. Et c’est moi qui ai proposé ces verres… Et le week-end qui a suivi on a reçu des potes à dîner et on a beaucoup bu pour célébrer notre amitié !! 

Et donc feu le dry January, clairement. Le dimanche 8, alors que j’avais zappé mon entraînement de course à pied parce que « trop fatiguée » : j’ai décidé d’arrêter de boire. Vraiment. J’ai téléchargé l’application I am Sober. J’ai enregistré des vidéos facecam que j’ai vite publié sur Instagram pour direct me mettre une obligation de résultat.

En parler, ça fait avancer.

J’ai ressenti le besoin du soutien de ma communauté. Parce que ma communauté des réseaux sociaux, ce n’est pas une bande de followers / haters qui m’admire en permanence. C’est un monde soudé de femmes (et d’hommes) qui ont la même vie que moi. Des femmes qui bossent, qui ont des enfants ou veulent en avoir, des femmes qui veulent tout réussir dans la vie. Le boulot, le conjoint, les enfants, le corps, la maison, les passions. Bref. On se comprend, on sait ce qu’on vit. Et ce qu’on vit : c’est dur. C’est bien et c’est dur. Les deux en même temps. 

soutient de la communaute

Donc j’ai eu envie de leur dire. Parce qu’elles m’ont vu progresser aussi. Dans mon travail, dans ma vie de maman, dans mon alimentation végétarienne, dans l’arrêt de la cigarette… Il me restait cette dernière échelle de santé que je n’arrivais pas à débloquer. Un maillon indéboulonnable pour moi. Un aspect sympathique, festif, qui – comme elles le disent – « me rend humaine et les fait déculpabiliser » .

Sauf que l’alcool c’est insidieux. On ne s’en rend pas compte. Mais beaucoup, beaucoup de femmes boivent plus qu’elles ne devraient.

10 doses d’alcool par semaine : ça commence à être une consommation à risque.

10 verres. Ça va vite. Et c’est vrai que le fait de boire pour une femme c’est vu comme une force.

  • Elle boit = elle est fun.
  • Elle boit = elle est cool.
  • Elle est sportive et elle boit = whaou quelle femme !! 

En tout cas c’est comme ça que j’avais l’impression de comprendre le monde. Ou c’est comme ça que j’avais l’impression que je faisais la différence.

Attention, je ne veux pas forcément vous convaincre de faire comme moi, que tout le monde arrête l’alcool. Je parle de mon histoire, mon vécu. Et si personne ne comprend ce n’est pas grave, ça me fait du bien de raconter tout ça par écrit.

Les bienfaits liés à l’arrêt de l’alcool

Voilà donc ça fait un mois. Et les effets sont incroyables. Je ne m’attendais d’ailleurs pas à ressentir autant de bienfaits. 

Une plus grande clairvoyance

La 1er chose qui m’a sauté aux yeux, c’est cette sensation de clarté d’esprit, de lucidité pendant les soirées et surtout à la fin. C’est-à-dire que les conversations étaient claires pour moi, j’étais plus connectée avec les gens, moins dans une sensation d’effondrement et de fatigue au fil de la soirée. J’étais la même personne au début et à la fin de la soirée. Ça ne m’était jamais arrivée je crois. Sauf enceinte !

Une patience plus importante

La 2e chose : c’est l’augmentation radicale de ma patience. Patience avec mes enfants surtout. Vraiment. Le soir, je suis beaucoup plus avec eux, moins dans l’évitement, moins dans l’agacement permanent de leurs cris, demandes, sollicitations, petites désobéissances…

Je ressens totalement cela. Et ce dès les 3 premiers jours. Et c’est vrai que finalement quand on boit 1 ou 2 verres alors que les enfants sont à côté : on est moins avec eux. On a notre boisson, eux non. On a ce besoin de changer nos émotions, eux non. On entre vite dans un décalage en fait. Qui n’améliore pas du tout la situation, au contraire.

En faisant semblant de nous détendre, ces 2 verres du soir nous coupent de l’essentiel et de la simplicité de la relation. 

Moins de courbatures

La 3e chose : c’est que j’ai beaucoup beaucoup beaucoup moins de courbatures. Mais c’est dingue. Je ne m’attendais pas du tout à cet effet. Avant, ma vie était une courbature permanente. Tout le temps plein de courbatures. Du lundi au dimanche et rebelote.

En 1 mois, j’ai dû avoir 2 fois des courbatures, assez modérées.

Alors que je m’entraîne à fond notamment en natation et en renforcement musculaire. C’est l’immense surprise pour le coup. Et ça me donne encore plus envie d’explorer ce sujet. 

Voilà désolée pour cet article de blog ultra long. D’ailleurs, ça fait longtemps que je n’avais rien écrit de perso sur ce blog. Vous aimez ? Vous lisez ? Est-ce trop long ? Dites moi, car mon objectif c’est d’être lue et de vous emmener vous aussi sur ce chemin.

Et après ?

dry january la suite

La suite ? Je ne sais pas. J’aimerai vraiment arriver aux 50 jours sans alcool. Et après, on verra. Boire 1 ou 2 verres quand vraiment ça vaut le coup, quand vraiment le vin est bon, quand vraiment je vais l’apprécier pour ce qu’il est. Pourquoi pas. 

Un peu comme la relation que j’ai avec les pâtisseries par exemple. J’adore les bons gâteaux. Mais je n’en mange que très rarement, quand vraiment je sais que ça va être très bon et que ça vaut le coup, que c’est vraiment fait maison. Sinon un « fondant au chocolat » décongelé au micro-onde vite fait dans la brasserie du coin : je passe mon tour, aucun intérêt. 

J’aimerais avoir cette relation là avec l’alcool, finalement. 1 ou 2 verres quand vraiment ça vaut le coup.

Pour le goût. Pour le vrai plaisir. Et pas pour changer ses émotions, pas pour changer mon état, pas pour montrer aux autres que je tiens mieux que tout le monde, pas pour la compétition de qui est le moins déchiré le lendemain.

Un dernier mot, à toutes les jeunes mamans qui boivent de l’alcool parce que c’est un peu dur le soir quand on rentre. À tous les mecs qui n’ont qu’une hâte : boire 1 ou 2 bières en rentrant du boulot. À toutes les femmes qui pensent que boire pas mal c’est cool et à la mode. À ceux qui pensent que leur entourage attend d’eux qu’ils boivent pour être appréciés. À tous ceux qui boivent plus que 10-15 verres d’alcool par semaine. Vous pouvez décider d’arrêter.

  • Vous ne perdrez pas vos amis et votre famille.
  • Vous ne serez pas jugés.
  • Et vous découvrirez d’autres facettes de votre vie que vous ne remarquiez pas au quotidien. 

Bon courage, je pense à vous. 

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