[ad_1]
J’ai eu une sorte de déclic au mois de Décembre, un genre de ras-le -bol de ne pas progresser en descente en trail. Je freine, je ralentis, j’ai peur, je souffle j’ai besoin de calmer mon cardio… J’ai peur… Peur de quoi ?
En fait j’ai eu un ras-le-bol d’avoir peur. Peur dans le sport, peur dans le travail aussi, je pense. A 42 ans, enfin je ressens ce besoin de me défaire de nombreuses peurs dans lesquelles je me suis cachée et installée même je dirai ces dernières années.
La peur de la blessure. La peur de mal faire dans mon travail. La peur de tout faire foirer en somme… Sauf que là vraiment j’en ai marre j’ai eu ce besoin de faire sauter un verrou. Je vous explique comment je m’y prends. Et je pense que cela pourrait aider beaucoup d’entre vous, si vous avez tendance à toujours un peu “tricher”, vous ménager, trouver que ce que vous faites est déjà pas si mal…
On a aussi eu un témoignage dans le LIVE hier de l’expérience club : une coachée qui avoue avoir du mal à se dépasser, un peu tricher, ne pas faire tous les squats à fond, ne pas se pousser dans les fractionnés. Elle est heureuse et fière de faire ses séances, mais elle nous a dit se rendre compte qu’elle ne fait pas les séances à fond, et du coup, se rend compte de la moindre efficacité de son sport.
C’est tellement récurrent. Je dirais même qu’après la 1ère difficulté de se remettre au sport, la 2nde c’est de faire vraiment sa séance à fond ! Haha. Et je m’inclus dedans. Moi aussi souvent alors que j’ai un gros fractionné, avec 5 séries d’accélérations, finalement je n’en fais que 3 ou 4 en me disant que c’est déjà bien. Oui oui, moi aussi je me dis ça, vraiment. Et surtout en ce moment, courir vite dans le froid c’est DUUUR !
Mais malheureusement cela ne fait pas progresser ! Et surtout, ne combat pas nos peurs. Peur d’aller trop vite, peur de tomber, peur de se faire mal, peur de mourir.
Peur de courir en montagne
Oui : j’en ai déjà parlé dans une newsletter il me semble. Le cerveau a peur de mourir quand on fait du sport intense, et il nous pousse à arrêter. Lisez cette étude si vous voulez en savoir plus.
Finalement, dans le sport – mais aussi dans la vie de tous les jours – il faut apprendre à apprivoiser nos sensations permanentes de peur. Peur de se faire mal, peur de mal faire, peur de tomber, peur d’aller trop loin…
Vous savez, les deux grosses fois où je me suis blessée, ce n’était pas en dévalant une pente de fou sur une super piste de ski ou en trail. Non. C’était en ramassant mon fils empêtré dans un filet de piste de ski de Piou-Piou… Et en trottinant tranquillement dans la forêt, en discutant et regardant ma montre en même temps… Bref des accidents bêtes. Pas des moments de grande peur…
Ce que je veux dire par là, et donc là c’est la coach pro qui parle, c’est qu’il faut prendre d’avantage de recul sur nos peurs et sur nos « diminutions d’effort. » Comme j’ai pris du recul sur les deux vraies fois où je me suis blessée. Changer notre perception, ouvrir son état d’esprit, se rendre compte de la réalité des choses. Être d’avantage dans le réel que dans le futur de ce qui pourrait arriver.
Un très bon moyen de prendre du recul, c’est de se parler à la 2ème ou 3ème personne. Personnellement, je le fais énormément depuis quelques années. Je me coache à voix haute. « Ça va, ça va, ça va. Tout va bien t’as pas peur, vas-y. Allez vas-y jette toi ma belle. » Ce genre de phrase je me le dis tout fort. Dès que j’ai peur en descente ou que mon cœur s’emballe. C’est une façon de prendre de la distance psychologiquement et de diminuer la force de nos émotions.
On peut aussi appeler ça « le spectateur impartial ». Le fait de voir sa vie par le prisme de quelqu’un d’autre, voir notre vie comme si vous étions notre bon ami, un vieux pote. Quel avis nous donnerait-il ? Tu ne risques pas grand chose, au pire tu te remets vite de ta blessure et tu repars. Allez amuse toi ! Ou : « ça ne glisse pas là, vas-y, de toutes façons t’as des supers chaussures elles sont faites pour ça ! »…
L’idée étant de sortir de notre spirale infernale de pensées limitantes. Mais donc avec ces deux trucs là. Se parler comme si on était un coach, et voir l’instant comme le verrait notre bon vieux pote.
Ça marche sur les squats, le cardio, les pompes, la natation, l’escalade… Et dans le travail, la vie de couple, l’éducation des enfants.
Ça va, ça va, ça va ma belle !
Me voici donc, sur la montagne Pelé, à me répéter 1000 fois : « ça va, ça va, ça va ma belle ! Calme ton coeur, voilà comme ça respire. Voilà c’est ça tout va bien, là oui regarde comme c’est beau, lève la tête, regarde regarde, voilà … »
Ou encore là en Janvier quand j’ai participé au trail de nuit dans la neige à Valloire : « ça va, ça va, allez jette toi, jette toi dans la descente. Si tu tombes la neige est douce, là vas-y, voilà. Allez no fear, no fear. » Je me gueule dessus comme la voix du coach noir de Rocky Balboa (ref Rocky IV : « no pain, no pain ! »)
Et donc je fais ça aussi dans le travail cette année. Puisque je dois désormais composer beaucoup plus seule, je me lance des défis. Organiser des événements complètements dingues et différents. Proposer des vidéos plus dans la lignée de ce que je voudrai faire passer. M’entraîner plus dur, changer mon alimentation pour trouver encore mieux ce qui me va. Je travaille à ne plus avoir peur. Je me parle, je me coach et ça marche.
Parlez-vous à vous-même. Faites des choses dures, et coachez vous. Prenez conscience de vos peurs. Vous n’avez pas toujours besoin de quelqu’un d’autre. Parce que vous êtes le quelqu’un d’autres des autres. Donc soyez-le pour vous-même. Vous avez les ressources pour prendre du recul. Et trouver des solutions !
Conférence 40-50 ans une transition en forme
Vous participerez à une conférence sur la thématique de la forme autour de la cinquantaine, la péri ménopause, la pré ménopause, le poids, le muscle & l’énergie.
Conférence co-animée par Lucile Woodward et Bénédicte Alcala.
[ad_2]